Les textiles
L’industrie textile est l’une des industries les plus polluantes au monde. De la fabrication des matières premières à la distribution des produits finis, l’impact sur l’environnement des entreprises de l’habillement et du textile est considérable. Seules quelques-unes prennent des mesures pour diminuer significativement leur influence sur le changement climatique.
A titre individuel, nous pouvons agir en adoptant une consommation durable.
- Comme pour tout ce que j’achète, je réfléchis à mon besoin ou à mon envie avant d’acheter. Pour cela, je m’aide de l’article “Réfléchir à mes besoins avant d’acheter”, et je résiste aux effets de mode et aux soldes alléchantes.
- Faire le tri de mes vêtements pourra aussi m’aider à prendre conscience de la taille de ma garde-robe et de la quantité de vêtements pas ou très peu utilisés. Ces vêtements pourront être vendus ou donnés pour qu’ils soient réutilisés.
Partager, échanger, réparer, recycler ce que nous possédons :
- Les vêtements que je possède pourraient servir à d’autres plutôt que de rester dans l’armoire. Je peux les vendre dans un vide-grenier, dans des bourses aux vêtements, dans des boutiques de seconde-main (Marta Flohmarkt par exemple), sur internet (vinted.fr, Vice-Dressing.com, Tutti.ch, …).
- Je peux aussi les partager ou les échanger, en organisant une soirée d’échange de vêtements (conseils du wwf).
- Enfin, je peux les donner (Brocki, Caritas, associations).
Afin que mes habits durent plus longtemps, je les entretiens de façon plus écologique (lavage à basse température, essorage diminué, pas de sèche-linge) et je respecte les conseils de lavage et d’entretien indiqués sur l’étiquette. Le lavage sur l’envers, avec les fermetures à glissière fermées, dans un filet de lavage si besoin permettent de prolonger la durée de vie des vêtements.
Si mes vêtements se sont abîmés, je n’hésite plus à les réparer moi-même ou à les faire réparer dans un Repair café par exemple.
Je peux aussi leur donner une seconde vie en les transformant (une robe devient jupe, un pull troué aux coudes devient bonnet, un tee-shirt devient Tote bag ou éponge lavable, …). On trouve de nombreux exemples et tutoriels sur internet.
Et quand ils ne peuvent plus du tout servir, je les recycle en déchèterie ou dans les bennes adaptées.
Faire des choix éclairés à l’achat :
- Lors de l’achat de vêtements, je pense d’abord à l’achat d’occasion, en vide-grenier, dans les friperies et les boutiques spécialisées de seconde main (à Lucerne : Caritas, Brocki, Ziitlos, Marta Flohmarkt, The Second Hand, Tootsies, PurPur Second-Hand, …) ou sur internet.
- Pour un achat neuf, je privilégie la qualité. Je me tourne plutôt vers des fibres naturelles (lin, laine, chanvre, coton bio éthique) et des productions locales.
- Je vérifie la provenance du cuir que j’achète. Un cuir tanné localement aura un impact écologique inférieur à un cuir tanné en Asie ou en Inde, où les règlementations sont moins contraignantes. Des variantes synthétiques existent mais sont fabriquées à base de pétrole, et posent les mêmes problèmes que le plastique (microparticules qui se dispersent dans l’environnement à cause de l’usure et des lavages, durée de vie moindre, problème de l’élimination finale).
J’évite les grosses marques de mode éphémère (fast fashion), au profit de marques de mode éthiques, et si possible de fabrication locale.
Des sites comme wedressfair.fr ou getchanged.net permettent de trouver des marques de mode responsables. Et pour éviter les marques non-éthiques et climaticides, on peut s’aider de publiceye.ch, d’i-boycott.org ou d’i-buycott.org.
- je soutiens et je rejoins les équipes de publiceye.ch et de i-boycott.org pour dénoncer les abus sociaux et environnementaux dans l’industrie textile.