November 5, 2019

Je limite mes déchets au supermarché

Pour limiter ses déchets au supermarché, l’idéal est de changer petit à petit ses habitudes d’achat et éviter au maximum les emballages à usage unique.

Pour tout achat penser aux 5R en particulier le “REFUSE”: un déchet plastique non produit sera toujours plus bénéfique !

Où faire mes courses pour éviter le sur-emballage ?
En achetant mes produits frais sur le marché, directement dans les fermes ou auprès des producteurs locaux, je peux en général acheter en vrac. J’apporte mes contenants (sacs, boites d’œufs, bocaux, ...).

Au supermarché, il est aussi possible de limiter ses déchets en suivant ces quelques astuces :
  • Pour les fruits et légumes en vrac, j’utilise des sacs réutilisables en tissu. Ou même rien du tout pour les plus gros fruits et légumes : Je pèse 3 courgettes ensemble et colle l’étiquette sur l’une d’entre elles ou sur ma liste de course. Je n’ai jamais eu de remarque en caisse !
  • Pour la viande, le fromage, ou le poisson, je privilégie le boucher, le fromager ou le poissonnier du magasin. En achetant à la coupe, j’évite les barquettes et emballages en plastique. Là encore, pourquoi ne pas apporter ses propres contenants ?
  • Si l’achat en vrac n’est pas possible, acheter les produits secs emballés dans du papier ou carton, et plutôt des conserves en verre ou métal que des barquettes en plastique.

Attention toutefois, le plastique est parfois la solution la plus écologique. Le verre, par exemple, n’est intéressant que s’il est réutilisé. En effet, il nécessite beaucoup d’énergie pour être recyclé et lors du transport des marchandises, car il est plus lourd que les emballages en plastique.


J’évite les portions individuelles :
  • Les yaourts peuvent être achetés en pots de 500g ou faits maison.
    De même pour les compotes. Pour les enfants, il existe même des compotes à boire réutilisables à remplir à partir de pots plus grands ou de compote maison.
    Il est préférable d’acheter les biscuits en grands paquets plutôt qu’en portions.
  • En râpant le fromage soi-même (acheté à la coupe !), on évite les sachets plastiques.
  • En règle générale, je me méfie des lots : pour quelques francs de moins, on a beaucoup de plastiques en plus !
  • En buvant l’eau du robinet, j’évite d’acheter des bouteilles en plastique. Si je préfère les bulles, j’utilise une machine à gazéifier l’eau.

Pour transporter les achats, j’utilise un cabas ou des sacs réutilisables que j’ai déjà. J’évite bien sûr les sacs en plastique, mais également les sacs en papier si je ne prévois pas de m’en resservir.

En effet, pour supporter le même poids qu’un sac en plastique, le papier doit être plus épais et plus lourd, ce qui augmente son empreinte écologique.


Pour aller plus loin :
  • Je limite mes achats aux supermarchés, je profite des marchés locaux.
  • Je demande à mon supermarché d’installer des rayons de produits en vrac comme cela existe en France.
  • J’informe mes marques habituelles que je privilégie maintenant les marques minimisant les emballages et le sur emballage.
  • Je mets en pratique les 5R en amenant mon propre repas de midi plutôt que de l’acheter au supermarché, tout en pensant à prendre des couverts réutilisables plutôt que les couverts plastiques « offerts » sur place.
  • Si j’ai déjà mis tout cela en place, je partage mes succès avec mes connaissances, mes collègues et les incite à réfléchir également sur la quantité de plastique dans leur vie quotidienne.