Je me déplace
D’après l’Office fédéral de l’Environnement, le transport routier en Suisse est la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre. Il représente 30% des émissions totales sur le sol suisse (hors émissions grises des importations).
Se déplacer de manière plus écologique est donc nécessaire et a un impact important sur l’environnement. Cela implique de réfléchir à nos comportements en terme de mobilité et d’accepter de se déplacer autrement au quotidien, pendant les loisirs, au travail et pendant les vacances.
Pour un trajet précis, il est possible de comparer l’empreinte écologique des différents moyens de transport sur des sites tels que myclimate.org, ecopassenger.org ou des outils comme mobility-impact
Marche, vélo
En utilisant l’énergie humaine, la marche et le vélo sont indéniablement les modes de déplacements les plus verts. Ils sont parfaitement adaptés aux déplacements inférieurs à 5 km. Bien qu’ayant un impact lors de sa fabrication, le vélo électrique reste un moyen de transport écologique qui permet de se déplacer sur de plus longues distances ou avec une plus lourde charge.
En utilisant l’énergie humaine, la marche et le vélo sont indéniablement les modes de déplacements les plus verts. Ils sont parfaitement adaptés aux déplacements inférieurs à 5 km. Bien qu’ayant un impact lors de sa fabrication, le vélo électrique reste un moyen de transport écologique qui permet de se déplacer sur de plus longues distances ou avec une plus lourde charge.
Plutôt que de posséder son propre vélo, il est possible d’utiliser les services de location de vélos (Liste des offres en Suisse).
Transports en commun
Qu’il soit national, urbain ou inter-urbain, le réseau suisse de transport en commun est performant. Il représente une bonne option lorsqu’on choisit de se passer de son véhicule individuel.
D’après le site internet des CFF, 90% de l’électricité utilisée pour le fonctionnement des trains est d’origine hydraulique. Ainsi, un voyage en train en Suisse dégage 27 fois moins de CO2 qu’un déplacement en voiture sur une distance analogue.
Éviter l’avion
Même si sur certains trajets l’avion n’est pas plus polluant que la voiture individuelle, il a toujours un impact très supérieur aux autres transports en commun (15 fois supérieur au train par exemple).
Nous en reparlerons dans quelques jours dans l’article sur le tourisme.
Voitures
Quand la voiture semble la solution la plus adaptée, l’idéal est de s’orienter vers les solutions de partage. On trouvera de nombreuses ressources sur le site de Suisse énergie (suisse energie.ch).
J’ai déjà une voiture, je la change pour un modèle moins polluant ?
Et bien non ! En effet, acheter un véhicule neuf pour remplacer un véhicule qui fonctionne encore n’est pas un geste véritablement écologique, quelque soit le véhicule neuf choisi.
Lucien Willemin, conférencier et auteur du livre « En voiture Simone ! Comprendre l’énergie grise », explique que l’impact écologique d’un véhicule est bien plus important lors de sa fabrication que lors de son utilisation. En outre, les voitures que l’on délaisse continueront de polluer ailleurs, et même parfois plus dans d’autres pays où elles échappent aux contrôles et aux expertises.
Plutôt que le remplacer, j’entretiens mon véhicule, je le fais réparer, je l’utilise moins souvent, j’en fais profiter ceux qui en ont besoin en le partageant, ...
Je dois quand même changer de voiture, je choisis quoi ?
Difficile de faire un choix parmi tous les modèles existants. Le site topten.ch propose un comparatif des meilleurs véhicules, dans l’onglet Mobilité.
La voiture électrique a un impact supérieur aux véhicules à combustion lors de sa fabrication. En revanche, l’impact est inférieur à l’usage (aucun rejet de CO2) si l’électricité utilisée est renouvelable.
Plus d’informations sur le site des tcs et dans les publications de Suisse énergie Incidences environnementales des voitures de tourisme.
Bon à savoir
Quelque soit le mode de propulsion choisi, les véhicules de type SUV sont à bannir.
En effet, il y en a déjà plus de 200 millions en circulation dans le monde et selon Fatih Birol, directeur de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), ils représentent la 2ème source d’augmentation de CO2 dans le monde entre 2010 et 2018, après le secteur de l’énergie.
Ils consomment environ un quart d’énergie de plus qu’une voiture moyenne et sont également plus difficiles à électrifier car plus lourds et moins aérodynamiques.
Quelque soit le mode de propulsion choisi, les véhicules de type SUV sont à bannir.
En effet, il y en a déjà plus de 200 millions en circulation dans le monde et selon Fatih Birol, directeur de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), ils représentent la 2ème source d’augmentation de CO2 dans le monde entre 2010 et 2018, après le secteur de l’énergie.
Ils consomment environ un quart d’énergie de plus qu’une voiture moyenne et sont également plus difficiles à électrifier car plus lourds et moins aérodynamiques.
Pour aller plus loin :
- Entre temps de trajet, coût, confort, contraintes horaires, fatigue, impact environnemental, je trouve mon équilibre personnel pour choisir mon mode de déplacement.
- J’engage mon entreprise dans un projet de mobilité pour diminuer l’utilisation des véhicules personnels, en utilisant un outil de gestion de la mobilité tél que le calculateur en ligne mobitool.ch.
- Plus d’informations sur les plates-formes d’information de Suisse Energie